Coup d'envoi pour Avengers Vs X-Men, version française, chez Panini. Les lecteurs VO ont déjà Marvel Now! en ligne de mire, mais pensons donc à tous ceux qui ne lisent pas l'anglais dans le texte, et vont découvrir l'évènement dans leur kiosque à journaux. Que vont-ils trouver?
Cette fois nous y sommes. Après l'apéritif, le premier plat se déguste chaud, et il donne le tempo pour la grande bouffe à suivre. Avengers Vs X-Men version Panini est donc disponible, et ce premier rendez-vous pose parfaitement les bases de tout ce qui va suivre, dans les prochains mois. Le Phénix est de retour, il traverse l'espace et se dirige vers notre planète. Sa force de destruction est sans précédent, mais Scott Summers, le leader des X-Men, s'obstine tout de même à voir en cette terrible entité le symbole de la renaissance. Celle des siens, de la race mutante, toujours en voie d'extinction, au détriment de Hope, la petite rouquine, qui semble bien destinée à incarner le Phénix, qu'elle soit volontaire ou non. D'ailleurs Cyclope l'entraîne à la dure, au point que Magneto lui même finit par se rendre compte que les différences entre les deux anciens antagonistes sont désormais de simples détails collatéraux. Les Avengers eux sont sur le pied de guerre : ils viennent de retrouver Nova totalement laminé par le Phénix, au point qu'il s'est écrasé sur Terre en provoquant une petite catastrophe (évitée de justesse par Thor and Co). Pour Captain America, comme pour les renseignements américains et la grande partie des lecteurs, je pense, il est impensable de rester les bras croisés quand on sait ce que la force cosmique qui s'apprête à débarquer est capable de faire aux mondes qu'elle croise. La lutte va donc s'engager entre les Vengeurs d'un coté, et les mutants de l'autre. Une tentative de règlement à l'amiable va vite avorter, tout comme le trop bref entretien entre Steve Rogers et Wolverine, bizarrement expédié en quelques menues cases bien modestes. Qui va ouvrir les hostilités et enclencher un processus irréversible?
La réponse (assez évidente) dans ce premier numéro, dont l'ossature est signée Brian Bendis, et les dessins John Romita Jr. Bien qu'en légère amélioration par rapport aux errements récents, JrJr n'est encore que l'ombre de ce qu'il fut, et ses silhouettes (féminines notamment, mais aussi Cap par moments) ont parfois d'étranges postures, ou des visages brouillons. Son travail sur Kick-Ass 2, par exemple, est de bien meilleure facture, ne serait-ce, également, que parce que le récit le met plus en valeur. Dans cette première sortie de novembre, on se contente, pour l'instant, de la brouille inévitable entre les deux super teams, et bien sur de la grosse baston qui l'accompagne. Beaucoup de coups, mais sans grandes conséquences. A l'ordre du jour, des nez cassés, de gros bleus et quelques bosses, mais curieusement, aucune perte ou aucun dommage irréversible. On sent que le gros des bobos sera dilué, en long et en large, dans la série parallèle, Versus, dont le titre est en soi tout un programme. Vous lirez cela dans une revue hors série, tout au long de AvX. Cela dit, ne vous fiez pas à ce constat, un coup d'oeil volé sur le journal intime de Wanda, la Sorcière Rouge, nous apprend que la belle rêve de Phénix, et de fin du monde. L'univers Marvel peut donc vraiment trembler, tout cela ne fait que commencer. Vivement la suite. Et un autre dessinateur? Panini a mis les petits plats dans les grands, avec deux couvertures disponibles, plus des variant en librairies, et l'introduction de la réalité augmentée, qui va vous permettre, avec un smartphone et l'application dédiée, d'animer vos comic-books. Vous allez bien vous amuser, croyez moi.
On a parlé de :
Versus : Vous lisez cela ici
Kick-Ass 2 : Critique ici
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